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bienfaits, fabrication, histoire, préparation, territoires, terroirs, thé à la menthe, thé vert
Nous en parlions récemment dans l’introduction de notre article sur le thé noir, non, le thé vert n’est pas qu’un thé parfumé à la menthe ! Le thé vert est le thé le plus consommé en orient, et il est issu d’une tradition plusieurs fois millénaires. Pendant des milliers d’années, avant qu’on ne découvre le thé noir aujourd’hui si populaire en occident, il était le seul à exister. Le réduire à un thé à la menthe est donc légèrement excessif… Voici donc notre article sur le thé vert !
Le thé vert étant un thé assez peu transformé, les âneries sont moins courantes dans son processus d’élaboration que dans celui du thé noir, bien qu’on retrouve comme toujours cette manie d’appeler torréfaction tout séchage à haute température, même sur Wikipedia qui utilise largement le terme. Mais la torréfaction implique deux réactions chimiques totalement absente du chauffage du thé vert. La première est la caramélisation, ou réaction de Maillard, totalement absente du thé vert, sinon celui-ci aurait un goût grillé, comme le Hojicha, qui est le seul thé torréfié. La seconde est le changement de pigmentation, ou réaction de Strecker, qui donne aux aliments torréfiés une couleur allant de brun à noir. Le principe d’élaboration du thé vert étant de conserver les feuilles de thé les plus intactes possibles, les rendre brunes relèverait plus de la grossière erreur que de l’objectif recherché…
Notre article sur le thé vert tente donc de se montrer clair et précis sans s’éterniser dans les détails. Un petit point d’histoire, un tour d’horizon de quelques territoires de production, et une liste qui se veut la plus exhaustive possible des bienfaits du thé vert !
Bonne lecture 🙂